Avant l'invention de l'imprimerie, la typographie telle que nous la connaissons n'existait pas. Les écrits, majoritairement d'ordre religieux, étaient rédigés à la main par des moines copistes. Pour contrer l’analphabétisme des population, ces moines avaient ainsi recours aux enluminures et aux lettrines, faisant ainsi de la typographie un moyen d'expression efficace. À travers la lettre, il était donc possible de voir dessiner les passages bibliques évoquées dans le manuscrit. La lettre était alors doté d'une dimension artistique.
Cependant, avec la création de l'imprimerie en 1450, l'utilisation de la typographie s'appauvrit. Les textes imprimés alors sont conformes à un modèle type. Avec la disparition de la lettrine, la lettre redevint ce qu'elle avait été avant la fantaisie des moines : un signe codifiant le langage.
Au XXème siècle, certains artistes se confrontent de nouveaux à cette envie de reconsidérer la typographie comme un élément décoratif, mais en la rendant artistique. Les pensées revendicateurs des uns, le détachement de l'art et de la religion et l'apparition de techniques nouvelles contribuent au développement nouveau de la typographie.
« Un Coup De Dés Jamais N'abolira le Hasard » est ainsi riche de revendications ; la typographie redevient ainsi, le temps d'un poème, une dimension plastique artistique. Si Mallarmé n'est pas le seul à avoir repensé l'utilisation de la typographie, son œuvre a sans doute influé bon nombre d'auteur. On peut ainsi le considérer comme le déclencheur d'une ère typographique nouvelle.
Le contexte historique est également favorable à cette nouvelle utilisation. Face à l'horreur de la guerre, les auteurs et artistes traumatisés désirent un changement brutal et sans appel . La guerre marque ainsi une rupture entre l'ancienne et la nouvelle utilisation de la typographie.
Ainsi,bon nombre des mouvements du XXème siècle prônent ainsi le même objectif : être avant-gardiste. La plupart s'adonne à la création de manifeste et revendiquent totalement leur nouvel Art.
C'est ainsi que la typographie est totalement réactualisée. Elle permet d'être un atout essentiel dans l'art, en parlant au plus grand nombre, étant donné que n'importe sait lire. La subjectivité de l'art se déplace sur la typographie, qui peut désormais transporter le lecteur dans son imaginaire, l'émouvoir à travers de nombreuses techniques, et l'avertir. La typographie devient à elle seule une dimension plastique, un outil dans l'art.
Cependant, avec la création de l'imprimerie en 1450, l'utilisation de la typographie s'appauvrit. Les textes imprimés alors sont conformes à un modèle type. Avec la disparition de la lettrine, la lettre redevint ce qu'elle avait été avant la fantaisie des moines : un signe codifiant le langage.
Au XXème siècle, certains artistes se confrontent de nouveaux à cette envie de reconsidérer la typographie comme un élément décoratif, mais en la rendant artistique. Les pensées revendicateurs des uns, le détachement de l'art et de la religion et l'apparition de techniques nouvelles contribuent au développement nouveau de la typographie.
« Un Coup De Dés Jamais N'abolira le Hasard » est ainsi riche de revendications ; la typographie redevient ainsi, le temps d'un poème, une dimension plastique artistique. Si Mallarmé n'est pas le seul à avoir repensé l'utilisation de la typographie, son œuvre a sans doute influé bon nombre d'auteur. On peut ainsi le considérer comme le déclencheur d'une ère typographique nouvelle.
Le contexte historique est également favorable à cette nouvelle utilisation. Face à l'horreur de la guerre, les auteurs et artistes traumatisés désirent un changement brutal et sans appel . La guerre marque ainsi une rupture entre l'ancienne et la nouvelle utilisation de la typographie.
Ainsi,bon nombre des mouvements du XXème siècle prônent ainsi le même objectif : être avant-gardiste. La plupart s'adonne à la création de manifeste et revendiquent totalement leur nouvel Art.
C'est ainsi que la typographie est totalement réactualisée. Elle permet d'être un atout essentiel dans l'art, en parlant au plus grand nombre, étant donné que n'importe sait lire. La subjectivité de l'art se déplace sur la typographie, qui peut désormais transporter le lecteur dans son imaginaire, l'émouvoir à travers de nombreuses techniques, et l'avertir. La typographie devient à elle seule une dimension plastique, un outil dans l'art.